Le 28 février 2011 s’est tenu le quatrième comité scientifique de la campagne de lutte contre les faux médicaments. Les experts y ont précisé les actions à venir de la fondation Chirac : poursuite du plaidoyer auprès de l’Union européenne, renouvellement du soutien au laboratoire de Cotonou, conférence à l’Université Senghor de la Francophonie. |
Sous la direction du Professeur Marc Gentilini et de Catherine Joubert, l’agenda du programme pour les prochaines semaines a été validé par le Comité. Accompagnés de l’ancien député européen Thierry Cornillet, le Professeur Marc Gentilini et Catherine Joubert se rendront à Bruxelles les 16 et 17 mars 2011. Ils y rencontreront Fokion Fotiadis, Directeur général du Développement de la Commission européenne à qui ils présenteront la campagne menée par la fondation Chirac contre les faux médicaments, les solutions préconisées ainsi que les différentes résolutions prises à la suite de l’Appel de Cotonou.
Les actions de terrain complètent ce plaidoyer. Ainsi a-t-il été décidé que la Fondation renouvelle son soutien au Laboratoire National de Contrôle de la qualité des médicaments de Cotonou (LNCQ).
Premier projet de terrain, soutenu dès le lancement de la Fondation en juin 2008, le Laboratoire a inauguré en décembre dernier ses nouveaux locaux. Nécessaire pour le moderniser, cette opération – financée par la fondation Chirac, la Fondation Pierre Fabre et le gouvernement béninois -, ne suffira cependant pas à lui donner une capacité d’action régionale, objectif initial du projet.
C’est pourquoi les deux fondations ont décidé d’accompagner plus loin le Laboratoire, en proposant une assistance technique au travail du laboratoire et à son administration.
Enfin, à la suite d’une rencontre avec le Dr. Christian Mésenge, responsable du Département de la Santé de l’Université Senghor de la Francophonie (Alexandrie), le Professeur Marc Gentilini, Aline Plançon, Chef de l’unité « contrefaçon de produits de santé et crime pharmaceutique » d’Interpol, et Thierry Le Lay, Envoyé spécial du ministre des Affaires étrangères contre les faux médicaments, participeront à une vidéo-conférence avec les étudiants de l’Université. Ils discuteront de la définition des faux médicaments, de leurs conséquences sanitaires, des enjeux de police et de justice, ainsi que l’état des négociations internationales sur le sujet.