Le groupe des Etats ACP (d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) rassemble des parlementaires européens et des pays en développement. Réunis à Bruxelles, ces Etats ont adopté en novembre 2010 une résolution appelant les pays en développement à élaborer des plans d’action contre les faux médicaments, et l’Union européenne à renforcer les “instruments existants”, et développer “de nouveaux mécanismes appropriés” pour financer et renforcer leur action.
Lors des Journées européennes de Développement, le Secrétaire général du groupe des Etats ACP, M. Mohamed Ibn Chambas, avait déclaré “nous devons créer les infrastructures nécessaires au sein de nos États et de nos agences d’État, pour intercepter ces faux médicaments aux frontières. L’accord de partenariat ACP-UE de Cotonou rappelle que l’ACP et l’UE doivent coopérer pour améliorer les systèmes de santé, les réseaux de nutrition, ainsi qu’harmoniser leurs politiques de consommation pour mieux protéger la santé des consommateurs. Par conséquent, des moyens financiers ont été mis en place. Nous espérons pouvoir poursuivre ce partenariat pour continuer de lutter, toujours plus efficacement, contre les faux médicaments.“
L’Assemblée parlementaire paritaire ACP/UE avait auditionné la Fondation en mars 2011 sur le sujet des faux médicaments, à l’occasion de la réunion de sa commission des Affaires sociales.
Sur le site du Parlement européen : Question de Louis Michel sur le trafic de faux médicaments dans le cadre ACP/UE |