Conscients des faiblesses de leurs systèmes de santé, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad ont procédé, du 3 au 5 mai 2017, à une revue conjointe de leurs processus d’autorisation de mise sur le marché des médicaments.
L’objectif : “mettre à la disposition des populations de notre sous-région des médicaments sûrs, efficaces, de bonne qualité et à moindre coût”, a expliqué le Dr Nicolas Félicien Dologuélé, directeur des programmes et de la recherche de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC).
Le Dr Ray Mankelé, au nom de la représentante régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé, a indiqué que l’homologation des médicaments était l’une des armes permettant de combattre la circulation croissante de faux médicaments dans la sous-région, et ainsi de protéger les populations de ce trafic criminel.
Cette manifestation est une preuve supplémentaire de la prise de conscience progressive, par les pays africains les plus touchés, de la menace des médicaments falsifiés. Cette dynamique doit être encouragée et accompagnée par les pays économiquement développés et les organisations internationales. Nous sommes tous concernés.