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Fondation Chirac > Programmes, actions & initiatives > La prévention des conflits > Dinushika Dissanayake, la justice pour reconstruire le Sri Lanka

Dinushika Dissanayake, la justice pour reconstruire le Sri Lanka

INTERVIEW. Jean-Marc de la Sablière est ancien ambassadeur de France auprès des Nations unies. Expert de la fondation Chirac, il a porté le dossier de Dinushika Dissanayake, lauréate 2018 du Prix pour la prévention des conflits.   Avocate à la…

3/12 2018

INTERVIEW. Jean-Marc de la Sablière est ancien ambassadeur de France auprès des Nations unies. Expert de la fondation Chirac, il a porté le dossier de Dinushika Dissanayake, lauréate 2018 du Prix pour la prévention des conflits.

 

Avocate à la Cour suprême de Colombo, Dinushika Dissanayake est également sous-directrice d’Amnesty International pour l’Asie du Sud-Est. Quel combat mène-t-elle pour l’apaisement des tensions dans son pays ? 

Dinushika Dissanayake est une personnalité remarquable, une juriste mais aussi une militante de terrain. Elle se consacre à la défense des droits de ses concitoyens, mais aussi, comme vous le soulignez, à l’adoption de mesures afin de favoriser la réconciliation au Sri Lanka, fracturé par trente ans de guerre. Elle veut éviter que son pays dont la population comporte une majorité cinghalaise et une minorité tamoule ne retombe dans un conflit. Directrice de l’ONG Law and Society Trust (LST), son action se situe à plusieurs niveaux. Au niveau politique par la défense d’amendements à la Constitution en vue d’un partage du pouvoir entre les différents groupes ethniques et religieux. Elle considère essentiel pour prévenir un nouveau conflit qu’il y ait à l’avenir au Sri Lanka un partage de souveraineté sur les ressources nationales et locales. Au niveau de l’opinion, elle tente de faire avancer les idées de réconciliation et de justice transitionnelle dans des articles de presse, par des conférences et des tables rondes sur ce sujet, organisées par LST. Son approche est également concrète. Elle a publié des ouvrages de vulgarisation pour que les personnes les plus vulnérables aient connaissance de leurs droits dans le domaine foncier. La prévention passant aussi par la justice, elle aide des personnes à récupérer leurs terres. Elle a été menacée par les précédentes autorités avant les élections de 2015, pour ses recherches sur plusieurs cas de disparition.

 

Qu’est-ce que la justice transitionnelle ?

C’est un ensemble de processus, de mécanismes qu’une société, sortant d’un conflit avec de graves violations des droits de l’homme, met en œuvre afin d’établir les responsabilités, de rendre la justice et de permettre la réconciliation. On dit que cette justice est transitionnelle parce qu’elle s’inscrit dans un contexte de transition… Il s’agit en fait d’organiser un passage entre une période d’instabilité vers une nouvelle ère de paix qui soit durable. Pour y parvenir, les mécanismes mis en place visent plusieurs objectifs :

  • rechercher la vérité ;
  • rendre justice aux victimes et réparer les torts qu’elles ont subis ;
  • réprimer les crimes et juger leurs auteurs ;
  • adopter des mesures pour éviter que les crimes ne se reproduisent ;
  • favoriser enfin la réconciliation.

La prévention d’un nouveau conflit est donc l’un des principaux objectifs de la justice transitionnelle.

 

M. de la Sablière, vous avez été représentant de la France à l’ONU jusqu’en 2007. Cette institution travaille-t-elle également sur le sujet de la justice transitionnelle ? Comment les actions de Dinushika Dissanayake s’articulent-elles avec celles des Nations unies ? 

Boutros Boutros-Ghali avait publié en 2004, alors qu’il était Secrétaire général des Nations unies, un rapport sur la justice transitionnelle qui peut toujours servir de référence aux organes de l’ONU amenés à s’occuper des sorties de conflit.

Dans le cas présent, c’est le Conseil des droits de l’homme qui est en première ligne. Déjà en 2010, un an après l’écrasement du LTTE (Tigres de libération de l’îlam Tamoul), par les forces gouvernementales, conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts, très dur pour la population, le Conseil s’était préoccupé des crimes de guerre mais la question de la justice transitionnelle est venue à l’ordre du jour lorsque M. Sirisena a été élu en 2015. Le nouveau président s’étant engagé à instaurer une justice transitionnelle, une coopération significative avec ONU a paru alors possible. Le Conseil des droits de l’homme a adopté une résolution importante, comportant des recommandations, favorisant l’envoi de rapporteurs spéciaux et une plus grande assistance technique en vue de promouvoir les droits de l’homme, la vérité, la justice, la réconciliation et l’établissement des responsabilités au Sri Lanka. L’espoir était donc permis.

Le rapport sur le Sri Lanka du Haut Commissaire aux droits de l’homme des Nations unies publié en 2018, qui étudie en détail la situation, note que les progrès dans la mise en œuvre des engagements sont malheureusement très insuffisants et que les tensions ethniques ainsi que les violences n’ont pas disparu. L’évolution de la situation politique au Sri Lanka ces dernières semaines, caractérisée par une crise au sommet de l’État et un renversement d’alliances, est extrêmement préoccupante y compris par ses conséquences éventuelles sur les droits de l’homme. Antonio Guterres [l’actuel Secrétaire général des Nations unies] a lancé un appel au respect des valeurs démocratiques. Plus que jamais dans ce contexte, les objectifs de l’ONU et de Dinushika Dissanayake coïncident.

 

Propos recueillis le 02 décembre 2018.

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